ORIGINE DE LA MÉTAFORMIE

Texte rédigé par Catherine Atger, fondatrice de la méthode


Catherine Atger

Je suis titulaire d’un Diplôme d’Etude Approfondie en psychanalyse obtenu à Montpellier en 1994. Je me suis spécialisée dans la représentation de l’appareil psychique tel que Freud l’a évoqué dans ses premiers livres et notamment dans « esquisse d’une psychologie scientifique ». Mes recherches n’aboutissant pas, je me suis engagée dans une autre voie professionnelle, l’agriculture biologique sur 75 ha au domaine d’Aurabelle.

En 2007 et 2008 j’ai suivi en complément de cette activité agricole, deux formations en même temps. L'une à Paris venait d'une école issue des recherches du Dr Jean-Louis Brinette, l'autre venant de François Couturier, thérapeute énergéticien à Manosque.

François Couturier m'a initiée à l'usage du pendule, à la dynamisation des chakras au niveau éthérique, à la reformulation selon les principes d'écoute de Karl Rogers ainsi qu'aux bases du décodage biologique. La notion de chakra était nouvelle pour moi car elle n’est pas du tout abordée en psychanalyse.

En même temps, j'ai intégré à Paris le protocole du Dr Jean-Louis Brinette, fondateur de l'étiomédecine (la médecine des causes). Cet enseignement était de seconde main, présenté en effet par un de ses élèves qui avait conçu sa propre méthode en adaptant une partie de l'étiomédecine à des concepts relevant de la logique de Lupasco et de la physique quantique.

Nous étions supposés connaître la réalité des chakras qui nous ont été présentés à la manière de Jean-Louis Brinette, comme des Systèmes Assimilateurs de Vécu

J'étais très motivée pour étudier et avancer dans cette double formation. J'ai fait beaucoup d'exercices sur moi-même ou avec des amis. C'est en dynamisant des chakras qu'en juin 2007 j'ai pu sentir dans mes mains comme des formes solides se trouvant dans le vide au-dessus de la personne allongée. Il s'agissait de boules, ou d'objets, ou d'images. Puis j'ai senti la peau des chakras à leur niveau éthérique, et enfin à tous les niveaux. Ces perceptions étaient pour moi nouvelles et d'autant plus surprenantes qu'elles ne m'avaient pas été enseignées par mes formateurs du moment.

Pour moi qui venais du monde de la psychanalyse, il était évident que je venais de découvrir à nouveau l'appareil psychique tel que Freud tentait de le décrire dans ses premiers ouvrages. Notre personnalité est bien localisable, perceptible. Mais Freud ne la situait pas vraiment dans ses écrits par rapport au corps physique. Il a décrit une topologie de la psyché en utilisant des métaphores comparables à la nature de l’électricité. Il parlait de zones psychiques en courant continu, d’autres zones faites de courant discontinu isolées les unes des autres par un pare-excitation. Il parlait d'énergie–pulsion qui réalisait des frayages dans ces secteurs de la psyché. Mais cette première tentative de description du système psychique n’a pas trouvé d’échos et au final, le public n’a retenu de Freud que les deux fameuses topiques : ça, moi, surmoi ou conscient, préconscient et inconscient.

Or depuis, les temps ont changé, le terme énergie s’est rapproché de la notion de magnétisme. La culture orientale avec l'acupuncture, les arts martiaux, la notion de Chi-énergie, ont introduit dans nos logiques ou capacités de représentation l'idée des champs magnétiques ou énergétiques qui complètent le corps physique. Il est donc plus facile pour moi de comprendre à nouveau l'appareil psychique de la psychanalyse. Le ça, moi, surmoi final de la théorie freudienne peut s’apparenter aux plans éthérique, émotionnel et mental tels qu’il ont émergé progressivement dans l’univers conceptuel des praticiens de l’énergétique.

J'ai alors écrit un premier fascicule, que j'améliorait sans cesse. Il avait pour titre : « Les dimensions invisibles de notre corps ».

Entre juin 2007 et décembre 2008, j'ai en effet découvert la réalité et l'importance des perturbations liées aux entités. J'ai su faire des passages d'âmes, puis j'ai été comme guidée dans la mise en œuvre de protocoles d'accès aux ancêtres. Il y a eu beaucoup de changements, d'élaborations… Je ne pouvais plus me référer à aucun de mes deux formateurs, ni à la psychanalyse si longuement étudiée, ni à Jean-Louis Brinette que je n'ai pas eu la chance de connaitre de son vivant. Je pense aujourd'hui que c'est lui qui me guidait ainsi.

J'ai donc créé cette méthode que j'ai nommée la métaformie afin de parler en mon nom et d'assumer la responsabilité de mes affirmations. J’ai gardé dans ma méthode uniquement le protocole de lecture des mémoires du Dr Jean-Louis Brinette tel qu’il m’a été enseigné, la dynamisation des chakras et l’écoute des signifiants de la psychanalyse.

J'ai ensuite pensé qu'il me fallait enseigner ce qui m'avait été révélé. J'ai publiquement présenté la Métaformie le 27 novembre 2008. Puis j'ai fait des conférences, des ateliers, des petites formations. En 2010, j'ai ouvert l'IFTM qui était une SARL (Institut de Formation de Thérapeutes en Métaformie) afin d'enseigner officiellement cette méthode. Ma pédagogie a évolué, la méthode aussi, mes supports de cours se sont étoffés, illustrés en 2022

Ces dix années d'enseignements et de pratique de soins m'ont permis de poser, de clarifier la Métaformie, et surtout d'en vérifier l'efficacité non seulement lorsque je la pratique mais aussi lorsque d'autres métaformistes la mettent en œuvre à leur tour. La Métaformie est maintenant prête à se faire connaitre par le plus grand nombre.
"Un pas vers soi" est devenue la structure porteuse de communication de la métaformie à la place de l'IFTM